Les comparaisons des actions et les résultats des différents pays, face à la pandémie, montrent que deux types de facteurs sont primordiaux.
1- Si certains ont, mieux que d’autres, réussi à s’en sortir c’est largement dû à deux choses :
– Dans un premier temps, à l’instauration de contraintes restrictives (arrêt des contacts internationaux ou même interrégionaux, confinement, port du masque…), que les populations ont adoptées spontanément, ou qu’elles ont acceptées, suite aux décisions des dirigeants politiques. C’est certainement ce qui a fait le prompt rétablissement de la Chine, de la Nouvelle Zélande, du Vietnam, de la Corée, ou du Japon.
– Par ailleurs les progrès rapides de la maîtrise de la situation ont résulté, progressivement, des échanges et coopérations internationales:
– entre des chercheurs mondiaux (américains, anglais, allemands, chinois, russes…), ce qui a permis la mise au point très rapide de vaccins, selon des protocoles différents,
– entre des politiques, dans certains domaines (cf. décision d’emprunts concertés pour le budget européen, interventions des banques centrales…).
2- En même temps, si certains pays sont restés durablement bloqués, c’est pour n’avoir pas été assez loin sur ces deux mêmes terrains :
2.1- incohérence des choix des politiques, ou de leur présentation, entrainant un manque d’adhésion des peuples aux décisions prises (cf. conciliation difficile de décisions parfois incoordonnées, parce que partagées entre des objectifs contradictoires simultanés… et insuffisante confiance, perte d’adhésion et comportements indisciplinés de certains peuples) ;
2.2- des coopérations internationales défaillantes (cf. dissimulations d’informations, restrictions des échanges, ou même détournements de moyens tels que les masques ou les vaccins…).
Ceci nous confirme bien que pour surmonter des menaces qui mettent en péril notre survie à tous, en même temps, les deux choses qui sont les plus déterminantes sont :
– l’ouverture culturelle et la cohésion des peuples, autour de démarches partagées, sous l’autorité de dirigeants acceptés, du moins durant la période d’exposition aux risques induits par la pandémie et la crise qu’elle provoque. Après tout, dans la tempête, une velléité de mutinerie, ou d’agir dans le sens de ses seuls intérêts personnels, est inadmissible ;
– une compréhension, entente et coopération internationale renforcée.
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